Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh

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Pages : 152

Lu en /Read in: français/French

Langue originale/Original language: français/French

Obtenu/Got: acheté sur Amazon

Titre anglais/ english title :  Blue is the warmest color

English cover :

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Mon appréciation :

J’ai vraiment aimé/adoré. Beaux graphismes. Belle histoire

L’histoire en bref :

Clémentine a 14 ans et lorsqu’elle croise Emma un jour dans la rue, ce n’est non seulement sa couleur de cheveux bleus qui va lui rester mais tout son être qui va venir la hanter dans ses rêves. Comme beaucoup d’ados elle s’interroge sur sa sexualité. Clémentine ne comprends pas, a peur, refuse ses pensées et désirs. C’est tout son voyage à travers ses carnets intimes que l’on découvre dans ce roman graphique.

Mon avis:

C’était beau, attendrissant, triste. Beau dans tous les sens du terme, autant pour l’histoire que pour les graphismes excellents. J’ai adoré voir sauter de la page cette chevelure bleue. La manière dont l’histoire est racontée alternant lecture des journaux intimes et vie réelle captive complètement. J’ai été émerveillée de voir ce découpage de l’histoire qui n’existe pas dans un roman mais que l’on retrouve dans la préparation d’un film. Quel cadrage rendra le message clair et plus fort, c’est tout un art la bande dessinée ou roman graphique.

L’histoire en elle même est très touchante et poignante. J’avais beaucoup de peine de voir cette petite Clémentine tourmentée par ses camarades lorsqu’ils comprennent qu’elle est lesbienne. De la voir être rejetée, culpabiliser parce qu’elle se sent anormale. Et enfin, lorsqu’elle comprend que l’amour n’a pas de sexe, elle s’épanouit et s’accepte. Personnellement, j’en ai souvent oublié qu’Emma était une fille car ce qui m’a touchée est l’histoire d’amour entre les deux. Un homme et une femme, deux hommes ou deux femmes ensemble en soit ne change rien, c’est la réaction des autres autour qui fait que la relation est vue par certains comme « anormale ».

Ce roman graphique sert d’éducation, d’explication. Je pense que Julie Maroh y a mis tout son vécu ou le vécu de ses amies et on sent la peine, on sent la souffrance de la réalisation à l’acceptation de soi.

J’ai vu le trailer du film et en donnant mon premier avis sans avoir vu le film en entier, j’ai été un peu choquée par Clémentine, qui dans la BD me semble douce, et discrète, dans les extraits « emprunte » un accent racaille qui pour moi n’a rien à faire dans cette histoire d’autant plus que l’histoire est située en grande partie dans les années 95, là ça fait vulgaire alors que la bd ne l’était pas. Mais cela dit, je ne peux pas juger avant de l’avoir vu entièrement.

En conclusion, à lire absolument et à garder et regarder encore et encore. Et n’oubliez pas les mouchoirs pour la fin!!

Voilà une image d’internet pour vous montrer les graphismes.

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Blue is the warmest color by Julie Maroh

My liking :
Liked it a lot/loved it. Beautiful drawings, beautiful story.

The story in short :

Clementine is 14 when she sees Emma for the first time in the street, it is not only her blue hair that she notices but her entire being that is going to haunt her in her dreams. Like all teenagers she wonders about her sexuality.

My opinion:

It is beautiful, touching, sad. Beautiful in every way, the story itslef and the graphisms. I loved seeing coming out of the page this blue hair. The colors are nice, the way the story is told swaping from the real life to the diary drawns you. I marvelled at seeing this story framed, something you see in the preparation for a movie but not in a normal book. Which frame will talk the most, graphic novel is an art.

The story itslef is very moving. I was so sad seeing little Clementine tormented by her classmates when they understand she is a lesbian. To see her rejected, guilty because she
feels abnormal. And finally, when she understand love hasn’t a sex, she blossoms. Personnally, I often forgot that Emma was a girl because I was moved by the love story. A man and a woman, two men or two women doesn’t change anything, it is the reaction of others that make the relation as « abnormal ».

This graphic novel is an education, an explanation. I think Julie Maroh has put in it all her experience or her friends’s maybe and we can really feel the pain, the suffering from the realization to the acceptation of oneself.

I saw the trailer of the movie and although I didn’t see it entirely but I saw Clementine speaking at one point and she was putting a sort of accent that you hear in France in some
youngster who try to be bad boys and for me it had nothing to do in this story. For me Clementine was soft, quiet so complete the opposite of this accent. And even more, it seemed vulgar, rude when the graphic novel wasn’t. But I shouldn’t say that without seeing the movie entirely.

In conclusion, to read absolutely, to keep and reread from time to time. Oh and don’t forget to get your tissues out for the end!

This is an image from internet to show you the drawings.

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14 réflexions sur “Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh

  1. J’ai pas lu la bd et j’ai pas vu le film non plus mais j’ai entendu pas mal de monde être dérangé par l’accent de clémentine en disant que c’etait pas franchement le caractère du personnage dans la bd. C’est peut être une « touche du réalisateur » mais bon apparemment il aurait pu se la garder sa touche personnelle !
    En tout cas bonne chance si tu regardes le film, il m’a l’air bien long !

    • Oui j’ai vu 3h! Ah je savais pas que plusieurs personnes ont pense comme moi a propos de l’accent. Si tu lis la BD, tu comprendras, c’est vrai que pour moi c’est pas du tout dans le personnage. Apres comme tu dis, c’est une interpretation du realisateur qu’on aime ou pas sa touche il nous a pas demande notre avis (il aurait peut etre du lol).

      • Je ne sais plus sur quel blog j’avais entendu l’histoire de l’accent…si je le retrouve je te donnerais le lien.
        Oui parfois les réalisateurs feraient mieux de faire de sondage ! (Bon allez, je vais réviser pour de bon cette fois ci !)

  2. Je ne suis pas très motivé à aller voir le film (je sais pas pourquoi !) mais j’avais bien aimé la BD (même si je m’attendais à plus ^^)
    Contente que cette lecture t’ait plu en tout cas ^^

    • Ben disons que je vais pas courir apres le film, si un jour l’occasion se presente je le regarderais.
      Je viens de lire ta revue et je comprends ce que tu veux dire par ta deception. Personnellement, je ne m’attendais pas a grand chose. Etant en Angleterre c’est vrai que j’ai moins ce truc de la mediatisation francaise et ou tout le monde parle de tel ou tel bouquin. Je voyais bien sur le blog evidement et avec la sortie du film mais du coup je ne m’attendais a rien de particulier, ce que j’aimais beaucoup, c’etait comme toi les graphismes. Ca a du bon parfois d’avoir du recul geographique!

  3. Super BD, hein ? Très réussie je trouve. Personnellement, j’ai vu aussi le film dont je trouve certains aspects très réussis : l’actrice qui joue Clémentine est bluffante de naturel et de vitalité. Les scènes de sexe, selon les lesbiennes elles-mêmes (c’est sur le blog de Julie Maroh) sont ratées car vues du point de vue d’un hétéro.

    • Oui j’ai lu justement le blog de Julie Maroh ou elle disait en gros que c’etait le parti pris du realisateur que c’etait assez cru (et certains pensent choquant) quand dans la realite, c’est pas du porno. Je verrais bien si je vois le film un jour. C’est toujours le meme probleme entre livre et films, on se fait une idee du personnage et on leur invente des traits de personnalite et si le film ne correspond pas a ce qu’on avait imagine on est souvent decus. Mais si tu as aime la BD et l’adaptation (en tout cas certains aspects comme tu le dis) alors c’est que ca vaut le coup de le regarder.

  4. Je ne vais pas encore la lire cette chronique parce que j’ai la BD dans ma PAL vu que j’ai lirttéralement adoré le film ! Il y a des chances pour que j’apprecie tout autant !

    • Oui il faut faire attention en lisant les chroniques parce que certains blogs en révèlent un peu trop pour notre plaisir. Tu as bien raison de rester dans ta propre critique mais n’hésite pas à me donner ton avis (sur la bd) quand tu l’auras lue!

  5. C’est vrai que le film est finalement assez loin de la BD. Le personnage d’Adèle emprunte beaucoup à l’actrice, que j’ai du mal à imaginer dan sun autre rôle tant elle est pareille dans les médias.J’avais entendu pas mal d’éloges à son sujet, mais en voyant le film ça a été ma plus grosse déception.

    • Oui c’est toujours le problème dans les adaptations et puis ça dépend aussi du parti pris du réalisateur auquel on adhère ou pas…Je reste de plus en plus partagée par rapport au film avec tous les commentaires que j’ai dessus. Un jour je le regarderais sans doute mais je crois que pour l’instant en fait, je préfère rester avec l’image des personnages que je me suis faite. Merci pour ton avis!

  6. Je n’ai pas lu la BD même si elle est dans ma bibliothèque. Je l’ai immédiatement acheté après être allée voir le film que j’ai adoré. On sent également toutes interrogations d’Adèle (Clémentine) sur sa sexualité et son bonheur dans l’accomplissement de cet amour.
    Il faut que je la lise mais j’ai peur être déçue car je garde un très grand souvenir de La vie d’Adèle.

    • C’est ce que je vois des gens qui ont beaucoup aime les film car il semblerait que le directeur ai un parti pris tres fort tandis que la BD est tres douce (il y a des passages poignants et de l’injustice ect mais dans l’ensemble c’est plus doux je pense que ce que le film montre) ne serait-ce que pour le choix des couleurs. La lire pas a pas peut etre quand tu te sens prete! Tu me donneras ton avis!

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