Strange meeting by Susan Hill

SCROLL DOWN FOR ENGLISH VERSION !!!

Fait partie du challenge sur la premiere guerre mondiale ( publication additionnelle)

Pages : 192

Langue originale/Original language :Anglais /English

Obtenu/got : Kindle

Lu en/ Read in: Anglais/ English

Titre français: Pas de traduction à ce jour

 

Mon appréciation :

Bien aimé. Triste et touchant.

L’histoire en bref :

Première guerre mondiale. John Hilliard est en convalescence auprès de sa famille après avoir été touche à la jambe. Il se sent mal chez lui, n’arrive pas à trouver le sommeil alors qu’il a réussit à dormir n’importe où dans les tranchées. Personne ne le comprend car il est le seul à entendre en écho les bruits de la guerre dans sa tête. Sa sœur, auprès de qui il se sentait si proche étant enfant, est devenue une étrangère ou plutôt un double de leur mère et l’annonce de son mariage (elle n’en avait rien dit à John) ne fait qu’augmenter son envie de retourner au front. Au moins là bas, on le comprend et il y est utile.

A son retour dans le camp il est le héro revenu combattre les Allemands. Mais lorsque qu’on lui annonce qu’ils sont nombreux et qu’il doit partager sa chambre avec un certain David Barton John déchante, pensant avoir mérité « son » espace. Ce n’est pas sans surprise alors qu’étant plein d’appréhension envers ce nouveau compagnon, il se voit lier une amitié sans précédent dans sa vie.

Mon avis :

L’histoire est découpée en trois parties. Une du point de vue de John, puis la deuxième de David et enfin la troisième qui est plutôt un mélange des deux.

Bien que parlant de la guerre et ayant des passages assez durs, ce livre n’est pas ce que vous lirez de pire sur les tranchées. Autant la plume le Susan Hill est belle, autant là, le sujet principal de ce petit livre est l’amitié. Mais pas n’importe laquelle, une amitié un peu ambiguë pendant la guerre. Je reviendrais sur ce point à la fin de mon article.

La guerre parlons en, nous avons eu les 70 ans de l’anniversaire du Débarquement et maintenant les 100 ans de la guerre 14-18, la plus cruelle et j’aimerais dire presque barbare tant l’idée de deux tranchées s’affrontant l’une et l’autre en étant séparées que par quelques mètres et des barbelés me semble barbare.

Mais que sait-on des amitiés qui se sont liées lors de la guerre? Quand on voit dans ces émissions télé ridicules que des gens enfermés dans un loft deviennent meilleurs amis en 5 secondes, qu’en est-il de gens (nettement plus intelligents) qui vivent des atrocités quotidiennes et qui partagent la même peur: celle de ne pas revenir.

John est passé par là, sans dire qu’il a « tout vu, tout entendu » c’est un peu avec cette attitude qu’il se retrouve face à ce petit novice de David, d’un an son cadet. David recrue fraiche qui vient avec son optimisme, sa soif de découverte, sa bonne humeur et qui ne sait pas combien la guerre peut changer un homme; John cherche à tout prix à le préserver. Il leur faut à tous un homme comme John qui leur remontera le moral en leur racontant une blague ou les fera sourire par sa jovialité et son enthousiasme naturel. John est pourtant son opposé : silencieux, ne partageant pas ses pensées ou sa vie, se voit peu à peu changer. Il apprend à lui parler de lui et il se sent entendu par ce nouvel ami.

David a une relation très soudée avec sa famille à qui il écrit de de longues lettres racontant en détail ce qui leur arrive. Il leur parle de John et à leur tour prennent des nouvelles de John. Ce concept est tout à fait étranger à John mais il trouvera un réconfort dans l’importance qu’il prendra au fur et à mesure de la correspondance. Loin de se trouver une place dans sa propre famille, à distance, à travers des mots, il en trouve une dans celle de David.

A propos de leur amitié ambigüe, sachez que la version Kindle ne possède pas l’après propos que j’ai vu mentionné sur internet où Susan Hill dit qu’elle n’avait pas l’intention de sous entendre que la relation John-David était physique. Donc rien n’est sûr et je pense que chacun se forge son opinion mais pour ma part, je pense qu’il s’agit d’une relation très forte et sans que rien ne se passe physiquement ou ne soit réellement échangé entre les deux hommes, pour moi il était assez clair que cela dépassait les limites de l’amitié ( ou si les sentiments ne les dépassaient pas, ils en étaient très proches). Je pense aussi que cette histoire a été écrite dans les années 70 et en Angleterre en tout cas, l’homosexualité était très tabou et que de ce fait, Susan Hill pourrait avoir « déguisé » son histoire. Mais au fond ça n’a pas vraiment d’importance qu’il y ai eu des sentiments amoureux ou non, l’important de l’histoire est comment cette relation s’est développée, ce qu’il en a échappé et comment ces deux hommes se sont vus liés d’amitié dans un contexte hors du commun alors qu’à la base justement, ils ne se ressemblent pas du tout.

En conclusion une bonne histoire. Sans qu’il s’agisse d’histoire vraie, ça aurait pû l’être; il y en a sans doute eu des amitiés comme celle là : où tout oppose deux personnes, les circonstances les font se réunir et créer des liens uniques et forts.

photo 1 photo 2

Ci-dessus : mon pin’s. Autour du « rememberance sunday » qui n’est pas le 11 novembre comme en France mais LE dimanche qui tombe autour du 11 novembre s’appelle ainsi. A l’approche de ce jour des bénévoles récoltent des dons et en échange donnent des poppies en plastique qu’on accroche à nos vestes et occasionnellement ils donnent des pin’s.

A côté une photo pour vous montrer la vue du ciel des poppies que je vous avaient montrés dans mon article précédent. A ce propos l’exposition est terminée et des bénévoles empaquettent les poppies qui sont ensuite envoyés à ceux qui en ont acheté (moi!!!)

 

Strange meeting by Susan Hill

strange

My liking :

Liked it. Sad and moving.

The story in short :

First World War. John Hilliard is recovering from a wound on his leg in his familly. He doesn’t feel at home, can’t sleep whereas he could sleep for england in the middle of the trenches. Nobody understands him and he is the only one to hear the echos of the war in his head. His sister, of whom he was really close growing up is like a stranger to him now and didn’t even tell him she was going to get married. All this disconfort at home makes him want to go back there, where he knows at least his is useful and understood.

He goes back to the troop and he is like a hero with his scar, here to fight the germans.
But when he is told they are too many and he will have to share what he thought would be his little den with a man named David Barton, John’s spirit goes low. So it is with a great surprise that he discover this man and bond instantly with him in a frienship he has never experienced before.

My opinion :

The story is divided in 3 parts : one from John’s point of view, the second from David’s and
finally by a mix of both.

Although it is about the war and there are some « hard » moments, it is not the worst book about trenches you gonna read. Even if Susan Hill’s writing is still really good, there she used this time set to tell the story of a frienship which is the main subject of this book, a bit ambiguous the frienship in my opinion but I’ll come back on it later.

The war, let’s talk about it. We had this year the 70th anniversary of D-Day and now the
100th of the first World War, the cruelest and I would even say in a way very barbaric because the thought of two ennemies in trenches only separated by a few yards is in my
view barbaric.

But what do we know about the frienships created between the soldiers? When you see that on the TV some « celebrities » are like best friend ever in 5 seconds and cry their eyes out
when the roomate is eliminated, imagine how it was during the war, people (much more
clever) who live daily some horrible experience and share the same fear : to not come back.

John went through it all, without saying that he did it all, know it all, it is a bit with this attitude that he is going to face David, a year younger than him. David is new, eager to discover and experience the war, very optimistic and full of cheerfulness, because he has no idea that the war change a man for ever. John, because he knows, wants to protect him at any price. He knows as well that they all need a man like David in the background to cheer them up, telling stories and making them smile and forget where they are. Although naturally, John is the complete opposite of David : quiet, never talking about his private life and family sees himself changing with David’s contact. He feels understood and listened to by this new friend.

David has a really close relationship with his family to whom he tells everything in some very long letters describing everything and everyone. He tells them about John and in return, they inquire about him. John who has such a cold relationship with his family will find himself looking forward to the letters and realise that if he hasn’t a place in his own family, he certainly has in David’s.

I said their frienship was a bit ambiguous. It appears that the Kindle version hasn’t got
the afterwords by Susan Hill where she says that she didn’t want any conclusion to be drawn
about David and John relationship as in anything physical. So nothing is for sure as there is nothing « physical » happening between the two but I would say it was close. What I think is
that she wrote that in the 70’s and at the time, homosexuality was still very taboo and she
could have « desguised » her story. But it doesn’t matter really because at the end of the day,
this story is more about the fact that this friendship took place although it was really
unlikely as the two characters were completely opposite.

In conclusion it was a good story. Without being based on anything true, it probably
happened many times so much the circonstances had an impact on the individual.

photo 1photo 2
Above, my pin’s!!!
And a photo from the sky of the poppies. By the way the poppies are being desmantled now
and are heading to their respective owners (me!!)

5 réflexions sur “Strange meeting by Susan Hill

    • Oui on parle souvent des horreurs du front mais peut etre moins des relations entre les hommes. Je pense qu’il sera traduit un jour car j’ai vu que de plus en plus de livres de Susan Hill existent en francais!

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