The ghost of Lily Painter by Caitlin Davies.

 

Non traduit en francais pour l’instant.

L’histoire en bref : 

Annie Sweet emménage dans une maison victorienne de Stanley Road à Londres avec son mari Ben et leur petite fille. Très vite Annie est curieuse et commence à s’interroger sur la maison et ses premiers habitants dont Lily Painter, une jeune chanteuse de music hall qui y vécu comme logeuse avec ses parents au début des années 1900.

D’autre part, des évènemens étranges semblent se produire. Leur chien aboie dans une certaine pièce et la fille d’Annie parle de choses qui étaient rangées qu’elle retrouve soudain en désordre dans sa chambre ou de quelqu’un/quelque chose qui l’a poussée dans la maison. Serait-elle hantée?

Parallèlement William George, inspecteur de police, propriétaire de la maison dans les années 1900, nous livre son journal. Sa femme qui s’ennuie depuis que leurs enfants sont partis du nid et se prend d’affection pour l’une des fille de ces locataires qui viennent d’emménager, Lily. George est très pris par son métier et particulièrement par un cas de ce qui était appelé les « baby farmers » : des gens qui prennent en charge de jeunes femmes enceintes qui ne peuvent pas élever leur enfant ( souvent des jeunes femmes non mariées) et place les nouveaux nés dans des familles. Malheureusement la police a eu vent de cas de nouveaux nés tués par ces Baby farmers et George est sur le coup.

Mon avis :

J’ai bien aimé cette lecture dans l’ensemble. J’ai trouvé très intéressant tout ce qui concernait les baby farmers qui existaient à l’époque Victorienne et qui comme les workhouse (définition de Wikipedia : Les workhouses (littéralement, « maisons de travail ») étaient des hospices du Royaume-Uni dont le rôle s’apparentait à de l’assistance sociale. Elles devaient permettre de subvenir aux besoins de toute personne dans l’incapacité d’y parvenir par elle-même, comme les personnes âgées, les handicapés, les « faibles d’esprit » (feeble-minded), les fille-mères, etc., à la base partent d’une bonne intention.)

A l’époque les jeunes filles qui tombaient enceinte pour la plupart ne savaient pas ou aller car n’étant pas mariés elles étaient déshonorées. Aussi, parce qu’elle ne pouvaient pas garder leur enfant elles se tournaient vers ces maisons qui les acceuillaient les derniers temps de leur grossesse et de leur convalescence après l’accouchement en échange d’argent. Elles étaient nourries et logées et avaient assurance que leur bébé était placé dans des familles souvent aisées où le couple ne pouvait pas avoir d’enfant. Malheureusement des gens qui se sont enrichis au profit des gens démunis il y en a eu et il y en aura toujours. Ici on se prend d’amitié pour ces jeunes filles qui n’ont pas d’autre choix que de donner leur bébé pensant sincèrement que leur enfant partira dans une bonne famille aisée où il aura la vie qu’elles ne peuvent pas offrir. L’auteur se base sur un vrai cas qui s’est passé à Londres et on sent qu’il y a eu de bonnes recherches.

Quand à l’histoire de fantômes, elle est vraiment en troisième plan alors que je m’était attendue à plus à cause du titre.

La fin est un peu tirée par les cheveux, un peu trop parfaite pour moi mais qui conviendra à ceux qui aiment les happy end.

Dans l’ensemble j’ai bien aimé cette lecture malgré certains bémols et d’un point de vue historique c’était très intéressant.

 

 

 

2 réflexions sur “The ghost of Lily Painter by Caitlin Davies.

    • Moi ca dépend mais c’est que la c’est un peu trop parfait tu vois. Sinon au niveau du côté victorien de la société c’est bien si un jour tu tombes dessus sait-on jamais!

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