Oona et Salinger de Fréderic Beigbeder

L’histoire en bref :

Oona O’Neill a 15 ans et Jerry Salinger 21 quand ils se rencontrent dans un club à New-York. C’est l’histoire de leur rencontre, de leur histoire d’amour et de la guerre.

 

Mon avis :

A la base je suis pas fan du livre de Salinger l’attrape-coeurs. A vrai dire je ne l’ai jamais fini donc je ne peux me prononcer qu’à moitié. Je l’avais commencé il a des années et n’avais accroché à l’époque et l’avais laissé de côté. C’était donc une découverte pour moi de l’auteur et de sa vie même si ce livre n’est pas une biographie « officielle ».
Et quand j’avais vu ce livre en français dans un charity shop ici, et qu’à l’époque on en parlait beaucoup sur la toile je n’ai pas hésité tellement les livres actuels français sont rares.

Le livre de divise en 3 parties: la partie Oona et Salinger lorsqu’ils se rencontrent et leur histoire puis leur rupture et la période de guerre et enfin l’après guerre.
Je n’avais pas du tout réalisé avant de commencer le roman que Oona devenait Lady Chaplin alors du coup là encore c’était une découverte. Tout l’univers Truman capote avant sa célébrité m’est complètement inconnu.
Mais c’est vraiment cette deuxième partie qui m’a vraiment plu. J’ai trouvé que Beigbeder écrivait très bien. Une écriture et des propos parfois crus qui me faisait penser à Boris Vian. L’auteur nous relate des faits qu’il sait vrai mais qu’il invente et on s’y croit vraiment. Je me prenais d’affection pour Salinger car c’était horrible ce que les soldats vivaient. Beigbeder nous rend l’indescriptible perceptible. Il parle de faits dont on a peu parlé pendant la guerre et ça nous prend aux tripes.
Et il y a ensuite l’après guerre et comment l’idée de ce roman est venu dans la tête de Beigbeder et j’ai beaucoup aimé cette toute dernière aparté, sa propre histoire d’amour.

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